21/04/2018

Mon cheminement vers le minimalisme [Partie 1]



Je vous présente aujourd'hui un article qui me tiens particulièrement à cœur et sur lequel je réfléchis depuis déjà 3 mois. Je vous souhaite donc une bonne lecture et un bon courage vu la longueur !

  1. Le minimalisme, c'est quoi ?
Comme beaucoup de « mouvements » ou « modes de vies », il y a de nombreuses « variantes », interprétations et plusieurs catégories et sous catégories et bien entendu, plusieurs niveaux. Il y a par exemple :
  • le style de décoration minimaliste avec des intérieurs très blancs et épurés, avec des décorations à base de matériaux plus naturels et respectueux de l'environnement et de plantes. (Voir photos).
  • le minimalisme de possessions (d'objets) où on va être dans une démarche de désencombrement très conséquent, où le but étant de conserver uniquement les choses dont on a VRAIMENT besoin dans notre vie et les choses qui nous rendent REELLEMENT heureux. L'objectif étant de ne garder que le strict minimum et de pouvoir libérer notre espace et par la même occasion, notre esprit des choses futiles. Et de ce fait pouvoir se recentrer sur l'essentiel dans notre vie. Ça peut paraître utopique, mais si on fait les choses bien, ça a un réel impact positif sur notre moral. On se sent « libéré » d'un poids important. Fini cette sensation d’oppression. On respire véritablement mieux et on est moins stressé.
  • le relationnel. Tout comme avec les possessions matérielles, on cherche à se détacher des personnes dites « toxiques » qui nous entourent. Les personnes qui nous tirent vers le bas, qui passent leur temps à nous rabaisser, nous dévaloriser, qui quand on passe du temps avec eux, on en ressort épuisé psychologiquement et totalement déprimé, STOP ! On cherche avant tout à conserver les relations positives, qui nous font vraiment du bien. A quoi bon perdre notre temps et notre énergie avec des personnes qui nous rendent malheureuses ? Par culpabilité ? Non ! On ne garde que les personnes qui nous font du bien, avec qui on se sent bien et en sécurité. Voilà ce qu'est le minimalisme relationnel.

  1. Les événements ou prises de consciences qui poussent les personnes vers le minimalisme en règle générale :
  • quand on se rend compte qu'on est à découvert tous les mois, qu'on ne s'en sort plus financièrement ou quand on cumul trop de crédits
  • quand on a tout ce qu'il faut pour être heureux, qu'on a une situation financière très confortable, qu'on a tout ce qu'on désire mais qu'on est malheureux et qu'on a une sensation de vide terrifiante.
  • quand on décide d'économiser de l'argent très efficacement pour pouvoir réaliser ses rêves ou ses projets,
  • quand on en ras le bol de se sentir stressé, oppressé, déprimé et qu'on cherche une énième solution à notre état d'esprit sans cesse négatif
  • lors d'un déménagement, quand on prend conscience de toutes nos possessions et qu'on frôle la crise d'angoisse !
  • Pour le côté environnemental (réduction de son impact sur l'environnement. Et oui, il faut aussi penser à notre pauvre planète qui souffre à cause de nous)
  • Quand on prend conscience que notre vie ne doit pas se résumer à ce que l'on possède et qu'on souhaite se recentrer sur l'essentiel et les choses simples de la vie. Comme passer du temps avec nos proches, réapprendre à apprécier les petits bonheurs, passer plus de temps en extérieur, se rapprocher de la nature etc...

  1. Mon rapport avec le minimalisme et ma vision des choses :
Nous vivons dans une société où nos possessions sont censées représenter ce que nous sommes et « notre valeur ». Si nous n'avons pas la dernière télévision, la dernière console, ou le dernier smartphone, nous ne sommes pas « assez bien », pas digne d'intérêt. Nous ne sommes plus jugées en tant que personne, mais par rapport à ce que nous possédons et ce que nous portons. Les essentiels sont totalement mis au placard. Quand nous allons mal, nos réflexes vont être d'aller acheter quelque chose « pour se remonter le moral » et c'est bien malheureux. Je dis ça, mais moi-même ça m'est souvent arrivé. C'était justement dans ces moments là que j'ai fait des achats compulsifs que je regrette... Ma devise depuis des années est « être ou paraître ? A méditer... » Car je trouve qu'elle représente à merveille ce que je ressens depuis 5 ans environ. Quand on observe vraiment les comportements des gens et qu'on essaie un peu d'analyser et d'y réfléchir, ou quand on prend le temps également de s'auto-analyser, on se rend compte que oui, de nos jours on prête plus attention au regard des autres, aux jugements que les gens peuvent porter sur nous qu'autre chose, ce qui a pour effet de nous pourrir la vie. Pourquoi ? Parce-qu'on passe notre temps à vouloir « paraître » vis à vis des autres. Paraître à la mode, paraître le plus heureux possible, paraître jolie /beau ou sexy. L'image qu'on veut donner aux autres devient notre priorité principale. On passe notre temps à se comparer aux autres et à vouloir être comme cette personne, ou ressembler à telle célébrité, être maigre comme elle, posséder ce sac comme l'autre. Tellement qu'on ne s'en sort plus, qu'on en vient à oublier qui nous sommes et nos valeurs. Ce que je veux dire par là, c'est qu'on se laisse trop manipuler parce-que l'on voit et entend et qu'on ne se respecte même plus sois-même. On ne s'apprécie plus en tant que personne. On est tellement en quête de la perfection et du bonheur qu'on oublie qui on est au fond de nous. On en oublie presque notre personnalité tellement on veux se calquer aux autres et rentrer dans des cases ou dans « la norme ». Je pense personnellement, qu'il faut réapprendre à se concentrer sur soi-même, apprendre à se connaître, à apprivoiser son corps et à l'accepter tel qu'il est. Assumer nos goûts et nos pensées, notre caractère. Par exemple, on ne doit se maquiller que pour soi, le faire uniquement par plaisir et non par obligation, par « devoir envers la société ». Je pense également qu'automatiquement, si on est bienveillant envers nous-même, on devient bienveillant envers les autres. On dit bien que pour pouvoir aimer quelqu'un, donner de l'amour, il faut avant tout s'accepter et s'aimer, même si ce n'est pas facile. Tout ça pour dire qu'une fois qu'on prend conscience de toutes ces choses, automatiquement, on souhaite se simplifier la vie au maximum et se recentrer sur l'essentiel. Se créer de vrais souvenirs, passer des moments avec les gens qu'on aime et profiter d'eux au maximum, voyager, se cultiver, découvrir le monde qui nous entoure, se balader en extérieur et profiter de la nature. Profiter de la vie tout simplement et la vivre pleinement au lieu de se rendre malade au nom de la société de consommation et du paraître.

Un petit bonus pour la route : un exemple criant de notre société qui fait peur : de nos jours les enfants sont pourris gâtés de jouets, gadgets et produits électroniques. Beaucoup de parents par facilité, offrent des choses à leurs enfants pour compenser leur absence, pour « avoir la paix » ou pour tout simplement leur faire plaisir, car c'est un moyen comme un autre de « prouver » qu'on les aime et qu'on cherche leur bonheur. Une soit disant preuve d'affection. Ceux que beaucoup oublient, c'est que pour qu'un enfant soit heureux, il a avant tout besoin d'affection et de votre présence. Il a besoin de construire des souvenirs avec vous. Mais pas autour des objets matériels. Il a besoin de démonstration d'affection. De câlins, de faire des activités avec vous, d'être écouté attentivement, d'être compris et conseillé. Mais surtout qu'il puisse ressentir qu'il est reconnu en tant que personne, qu'il puisse sentir qu'il est précieux à vos yeux. Ça vous coûte quoi de lui dire de temps en temps que vous êtes fière de ce qu'il accompli et que vous l'aimez ? Mettez votre fierté de côté et ouvrez votre cœur, dites toujours ce que vous ressentez. Montrez l'exemple en montrant vos émotions, même quand elles sont dites "négatives". Votre enfant est loin d'être bête, il comprendra si on lui explique les choses. La vie est faite de hauts et de bas. Ça poussera votre enfant à s'exprimer en cas de besoin et à ne pas refouler ses sentiments et émotions. Allez marcher avec eux, faites leur découvrir des choses. Allez visiter des musées, jouez à des jeux de société, allez au cinéma, mettez de la musique à fond et dansez ! Les enfants ont une soif de découverte énorme et surtout, ils ont besoin de se dépenser physiquement plus que n'importe qui ! Bref, passez du temps avec eux ! Vous n'avez pas le temps c'est ça ? Ça veut peut-être dire qu'il est temps pour vous de vous pencher vers le Minimalisme ! ;)


Et vous ? 
Que pensez-vous de ce mouvement ?
Est-ce que ça vous intéresse ?
Voici ci-dessous 3 vidéos avec un autre témoignage



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